Lily

NOM ≈ keegan. lourd fardeau pour les épaules d'une enfant fragilisée par la terreur patriarcale. elle n'oserait s'en détacher que pour se marier à un homme qui partage les us et coutumes d'une famille catholique et pieuse. PRÉNOM(S) ≈ lily. la pureté, la blanche colombe qu'on ne peut souiller. elle répondrait des plus grandes prouesses tant elle était chérie par ses parents. ÂGE ≈ trente deux ans. elle n'aimait pas vieillir. elle était vieille femme sans enfant, au grand dam de ses parents qui, honteusement, lui présente des hommes graveleux de leur église. LIEU DE NAISSANCE ≈ campagne brisbane possède des lieux reculés un peu tout partout et cette maison de campagne en faisait partie. à l'ancienne, un seau d'eau chaude et une serviette, elle venait après un frère turbulent qui avait du naitre dans les mêmes conditions. peut-être. STATUT SOCIAL ≈ célibataire. MÉTIER ≈ pharmacienne. des années d'études plus tard, elle emploie ses talents pour connaitre toutes les formules médicamenteuses. elle n'est pas forcément la meilleure dans son domaine mais elle aime bien la proximité de sa communauté. ORIENTATION SEXUELLE ≈ hétérosexuelle. jamais n'oserait-elle se sortir de cette impasse qu'est la sexualité envers les hommes, le grand monsieur l'observe de trop près pour cela. GROUPE ≈ 30 ANS, SINON RIEN. AVATAR CHOISI ≈ felicity jones.

L’indépendante Lily possède une maison de campagne, comme à son enfance, dans le quartier de Logan City. Elle s’y sent à l’aise comme si on la protégeait d’un malheur quelconque, la foudre d’un être supérieur. ≈ Elle a un aquarium avec plusieurs poissons à l’intérieur qu’elle a tous renommé par rapport aux apôtres de Jésus. Il y en a exactement douze car la superstition du treizième l’oblige à avoir peur d’un retour de bâton de Judas. ≈ A l’extérieur de chez elle se trouve un jardin immense où elle a récupéré certaines poules de son enfance et baptisés de nouvelles pour lui rapporter des œufs tous les matins. ≈ Elle n’a eu qu’un homme dans sa vie. Cette homme qui aurait dû être son mari, la forçait à avoir des rapports hors mariage comme la religion l’interdit mais la perte de sa virginité n’a pas eu raison de lui puisqu’il a continué jusqu’à se défaire totalement de cette femme. Elle a eu la bague au doigt. Et comme si ses prières du soir l’avaient entendus, un accident de moto avait ôté la vie de cet être abject. ≈ Lily rejoint ses parents tous les dimanches lors de la messe hebdomadaire où le prêtre les attend patiemment. Elle est toujours considéré comme l’élève modèle quand elle entend encore des mauvais mots sur le souvenir de son frère qu’elle ne voit que très rarement. L’hérétique Joseph. ≈ Elle rêve de lâcher prise, Lily. Mais qu’importe, elle ne serait jamais capable d’y arriver avec cette famille pesante et pieuse derrière son dos. Alors elle se contente d’offrir les plats aux pauvres et l’argent à la chapelle. Elle donne tout ce qu’elle peut, tout ce qu’elle, elle fait des récoles de don quand elle ne travaille, consacre sa vie aux autres. Sans penser une seule seconde à elle. ≈ = Elle eut parfois l’envie, le désir d’expérimenter quelques substances de sa pharmacie pour en découvrir les effets mais à chaque fois qu’elle se retrouvait devant une boite au nom imprononçable mais aux effets dingues, le bruit de la ceinture de son père qui lacérait le dos de Joseph lui revenait en mémoire et elle s’arrêtait tout de suite. ≈ Elle était tombée enceinte, une fois. Juste une fois. De cet homme mort rapidement. Mais ça ne lui avait pas plu, pas si tôt. Se coincer dans les pattes d’un marmot alors qu’il n’avait que vingt-cinq ans et elle vingt-trois ? Jamais de la vie. Les coups ont plu, les blessures s’étaient ouvertes et le sang avait coulé. Elle aurait dû apprendre le sexe le lendemain. ≈ Sa cliente préférée s’appelle Lorna. Chanteuse populaire, elle lui fournit ce dont elle a besoin pour soigner sa mère qui est malade, comme la sienne. Etrangement, ça rapproche, le cancer.

chapitre 1.
L’enfant tourmentée. L’enfant aux bords des nerfs quand elle entendait les cris hurlant d’une ceinture siffler sur le dos de son frère aîné. Prostrée, elle se consolait avec une peluche défoncée qu’on lui avait offerte quelques mois auparavant. Elle la serrait si fort qu’elle lui en arrachait la mousse de ses larmes salées. C’était la même chose, chaque jour que Dieu fasse. Joseph n’arrivait plus à se contrôler, Joseph ramenait une mauvaise note, Joseph parlait mal à l’église, Joseph ci, Joseph ça… Et Joseph, on lui claquait le cuir si fort qu’il en saignait à chaque fois. La petite fille lâchait des litres d’eau et la mère, elle, oubliait qu’elle aurait pu être indépendante et s’imposer face à un mari qui battait son premier enfant mais l’époque et la religion l’empêchait d’être maîtresse de maison. L’époque patriarcale.

Ce garçon de l’église, Alfie, avait tendance à trop vouloir attirer l’attention sur l’enfant qu’elle était. Si au début, elle jouait les effarouchées, jalousant presque sa façon désinvolte d’être humain, elle se surprise à rire de ses bêtises, le regard de son père si noir qu’elle l’empêchait réellement d’exprimer ses émotions. Mais par-dessus tout, il avait tendance à ressembler à son grand frère. Et là était le problème. Là était l’étouffement de tout ce micmac bordélique dans lequel elle était empêtrée. C’était ce qu’on appelait un coup de cœur inexploité. Elle avait tut toute trace de sentiment pour laisser la raison entrer en ligne de compte.

Et peu de temps après, c’était Lily, le regard abattu, qui venait panser les plaies de l’aîné sans dire un mot. Elle passait sa main froide pour soulager les hématomes et la serviette pour y récoler le sang. Si tôt mais si éveillée. « La prochaine fois, tu peux dire que c’est moi qui ait oublié de prendre la Bible. » Parce que Lily, elle ne se faisait pas taper. Lily, elle ne se faisait juste que réprimandée par un père et câliner par la suite. Elle était terrifiée de cet homme qu’elle crut connaitre pendant longtemps au profit de ses connaissances en la matière. Si elle bougeait, elle se prendrait un coup, elle aussi, non ? Ne pas bouger, ne pas respirer, se rendre invisible. Puis le temps passait et malgré tout, elle devenait peste parce qu’elle avait une reconnaissance qui gonflait son égo au quotidien. Papa-maman ne lui permettait pas de redescendre sur Terre quand le grand frère s’enfonçait davantage dans la petite délinquance. Elle réprimandait, elle balançait parfois à son pater, elle ne se rendait pas forcément compte de l’impact que tout ce qu’elle faisait avait sur Joseph. Jusqu’au jour où il disparut sans donner d’explication à sa famille. Et elle se trouvait toute seule. Bien sur que Joseph avait expliqué à Lily le pourquoi du comment mais elle n’avait plus de frère, selon son géniteur. Il n’existait plus, n’était plus le bienvenue, préférait la vie de badaud à celle de parfait petit fils de famille catholique.

chapitre 2.
Peut-être que c’était la faute d’Alfie si Joseph était parti. Peut-être que c’était la faute de son père s’il avait pris la fuite. Peut-être que c’était la faute de la maternelle trop effacée s’il n’était plus à ses côtés. Mais ce qui était certain, c’était qu’elle était fautive de ne pas avoir pris le parti de le défendre contre vents et marées. Elle aurait dû le soutenir, prendre des coups à sa place mais la petite jeune fille aux yeux bleus avaient si peur des représailles que le choix s’était imposé à elle. Ne pas bouger, ne pas respirer, se rendre invisible. Et toujours sourire. C’était le grand désarroi de sa vie mais c’était aussi la seule façon qu’elle connaissait de communiquer. L’adolescence de Lily s’était passé avec tout un tas d’encombre. Les rires de ses camarades face à des jupes trop lisses, les coups qu’elle ne rendait pas quand on la bousculait trop pour avoir hurlé que Dieu punirait les pêcheurs, les larmes qui coulaient le soir dans sa chambre quand Joseph manquait à l’appel et qu’elle crevait de douleur de l’absence de son grand frère. Elle avait perdu de vue Alfie, ce garçon trop turbulent qui avait été la vie dans l’église du village. Elle se contentait de suivre ses parents où bon leur semblait d’aller. Elle organisait des dîners pour que ses parents n’aient rien à préparer, sa communion avait été, le croit-elle, le moment le plus joyeux de sa vie. Elle était l’adolescente modèle qui cachait un harcèlement scolaire monstrueux. Mais elle se battait dans ses études et obtenait les meilleurs résultats, elle se damnait quand elle n’était pas satisfaite de ses résultats et elle ne cessait de prier tous les soirs pour que son frère soit sain et sauf. C’était l’adolescente modèle, disait-on. L’adolescente chrétienne à l’extrême qui allait rencontrer le Démon sous une forme humaine et terriblement charmante.

chapitre 3.
Il s’appelait Joshua. Il était beau mon dieu, il avait un sourire en coin qui aurait fait perdre la foi en Dieu pour une nuit avec lui. Lily ne le connaissait pas. Elle l’avait vu de loin, peut-être, à l’église en train de faire un discours sur le pouvoir de l’amour religieux et elle avait été fasciné comme toutes les jeunes femmes étudiantes autour d’elles. Mais quand il l’avait regardé, tous ses doutes s’étaient envolés et rapidement, une relation naissante, très pieuse, apparaissait entre les deux. Ils étaient devenus le couple populaire de l’université catholique australienne où elle étudiait la pharmacologie. Lui avait quelques années de plus et était en voie de devenir un grand médecin chirurgien. Les parents de Lily étaient aux anges de voir leur petite princesse prendre son envol avec un homme de ce calibre, insistant bien sur le fait qu’elle ne devait rester que pharmacienne pour ne pas lui faire de l’ombre. Alors elle continuait cette filière qu’elle aimait bien, sans réelle passion derrière. Elle l’a aimé, pendant un temps. Elle l’a aimé quand il a posé un genou à terre devant le panel humain de membres de l’église. Elle l’a aimé quand elle a pleuré de le voir si beau devant l’autel. Elle l’a aimé même quand il forçait pour prendre sa virginité et qu’elle disait ne pas être prête. Elle a arrêté de l’aimer quand il a continué à user de son corps pour satisfaire ses plus grands désirs. Mais il était en plein milieu de ses études de médecine Joshua, il n’avait pas le temps d’attendre après elle qu’elle se décide enfin à écarter ses cuisses. Et quand un petit habitant vint se loger sous le nombril de Lily, la joie de courte durée fit place trop rapidement aux coups qu’il avait commencé à donner. Elle avait tant bien que mal protégé son enfant, enceinte de presque quatre mois, elle avait un rendez-vous pour lui annoncer le sexe de ce petit être qu’elle allait chérir pour la protéger de ce monde. Mais un coup, elle toussait fort. Deux coups, elle hurlait qu’il faisait mal au bébé. Trois coups, elle se tordait sur le sol. Douzième coup, elle nageait dans une mare de sang, un fœtus à la forme d’un bébé qui gisait juste en face de sa tête. Et c’était fini pour toute son humanité.

Les semaines passaient, le temps défilait, la pluie, la neige, le vent, elle ne voyait plus devant elle que les yeux fermés d’un fœtus qui étaient devenus son enfant. Elle n’avait pas su le sexe de cet enfant. Elle l’aurait appelé Max. Fille ou garçon. Elle aurait décidé ce prénom toute seule. Elle aurait dû partir, fuir comme l’avait fait Joseph parce qu’il avait pris la décision courageuse quand elle était restée là, terrorisée du Diable comme le répétait si souvent Papa. Et maintenant la voilà, le corps froid malgré la chaleur qui s’échappait du feu de bois et les yeux dans le vide. Avait-elle envie de plus ou de moins ? Elle ne sentait plus son corps, elle oubliait même qu’elle en avait un. Alors elle utilisait la technique ultime : ne pas bouger, ne pas respirer, se rendre invisible. Et ça fonctionnait plutôt bien. Elle se laissait baiser pour satisfaire les besoins de Joshua, elle allait au travail en fonctionnement automatique, cuisinait à peine, puni par les coups de l’homme violent mais justifiait de ses gestes par le courroux du Seigneur pour avoir cru qu’elle en avait le droit. Incapable d’enfanter, incapable d’être une bonne sœur, elle croisait Joseph très rarement à la pharmacie mais ça suffisait à son bonheur. Il ne pouvait voir les coups sur son visage car ils étaient dirigés vers son corps tout frêle et ils étaient invisibles. Comme elle.


chapitre 4.
« Offrez-moi la paix, mon Dieu, je vous offrirais mon éternel amour. Offre-moi la paix, mon Dieu, je vous offrirais mon éternel amour. Vous seul pouvez me sortir de cette situation. Au nom du père du fils et du saint esprit, Amen. » Est-ce que ça suffirait ? Etait-ce trop tard pour arrêter la pluie ? Elle subissait plus qu’elle ne vivait et quand elle s’endormait, c’était en rêvant du visage de Max, ce petit garçon –car elle avait décidé que ce serait un garçon. Il portait le visage de Joseph, les mêmes traits et tout aussi turbulent. Mais à la différence de son oncle, il aurait été aimé par une mère lionne et protégé contre tous les coups, les vents et les marées. Et pendant qu’elle se complaisait dans ce fantasme, son téléphone sonna pour la réveiller. Coup d’œil à l’heure. Quatre heures trente. Pas de mari Joshua à ses côtés. Elle s’en moquait, se retournait, se rendormait. Le téléphone central sonnait à nouveau. Elle soupirait, se levait et se dirigeait vers le combiné. Et si le ciel lui tombait sur la tête, c’était pour la saupoudrer d’étoiles filantes. Un regard vers le ciel, Lily. Un sourire léger. Un merci inaudible. Et elle s’écroulait. Elle pleurait comme jamais auparavant. Quand sa famille arrivait enfin sur les lieux, elle pleurait davantage, la peine qu’il croyait percevoir brisait les cœurs de tous les badauds. Ce pauvre Joshua, accident de moto. Les raisons restaient floues mais qu’importe. La veuve éplorée à l’enterrement, jusqu’à ce qu’elle réussisse à parler enfin à un pauvre cahier qui allait subir ses maux encrés. Elle ouvrit son cœur à la vérité : ses larmes étaient de soulagement. Tout était terminé. Elle ne subirait plus les violences physiques et psychologiques de ce fils de pute qui était son mari mais tout son entourage croyait à une tristesse infinie. C’était faux. Alors suite à tous ces évènements, elle prit la décision de participer à un groupe de thérapie pour familles dysfonctionnels. Et là, dans un coin, elle fit la connaissance de Sid, un garçon qui n’était pas forcément très attendri par l’idée de déballer son cœur à des inconnus. Un regard rapide, quelques mots échangés et les voilà s’enfuir rapidement pour aller boire un verre. Et ils discutaient des heures, à la recherche des vérités de ce monde, à le refaire aussi. C’était étrange mais c’était l’un de ces rares contacts qui l’avaient mené à la paix. Peut-être à la limite celui de Lorna quand elle débarquait dans sa pharmacie, tout sourire, ou celui de Mike quand il réclamait ses pilules qu’elle acceptait de lui vendre malgré l’interdiction formel et la non-assistance à personne en danger. Il était devenu accro et elle était fournisseuse sans même s’en rendre compte. Elle s’était fait passer pour la victime de son père auprès de Sid, ne voulant pas évoquer le souvenir douloureux de son frère qu’elle ne voyait quasiment jamais alors elle s’était approprié l’histoire, sans jamais mentionné Joshua. Il était le plus grand tabou de sa vie, à la même place que la plus grande honte d’avoir été la pire sœur au monde.

chapitre 5.
Aujourd’hui, elle avait trente-deux et n’avançait plus dans sa vie. Coincée derrière le comptoir d’une pharmacie, elle n’osait plus en bouger pour attirer l’attention. Ne pas bouger, ne pas respirer, se rendre invisible. Son crédo habituel. Elle avait acheté une petite maison à Logan City avec ses économies et son travail lui permettait un salaire plutôt bon. Elle était belle, Lily. Mais elle s’éteignait jour après jour, sans se soucier du regard de l’autre. Elle n’avait plus rencontré d’homme depuis la mort de Joshua, s’étant interdit toute relation sexuelle, terrorisée à l’idée de retrouver une personne qui lui fasse autant mal que son mari mort. Elle n’avait pas d’enfants, elle se contentait de ses poissons et de ses parents qu’elle voyait malgré tout tous les dimanches pour la messe du matin. Elle n’y allait plus que par obligation plus que par envie. Dieu ne faisait plus parti du chemin, elle l’avait perdu, elle ne le retrouvait plus dans les lumières en face d’elle et c’était la panique qui la prenait quand elle le cherchait pour l’aider à respirer. Lily n’était plus qu’une pauvre femme en mal de vie.

ÉVOLUTION DU PERSONNAGE
MARS 1987 ∆
naissance de lily keegan.

ENTRE 1983 ET 2000 ∆
élevé dans une ferme dans un petit village non loin de brisbane, la religion est une place importante dans sa vie, messe tous les dimanches, tenue conventionnelle, témoin des coups que le père porte à joseph, elle est l'enfant parfaite, terrorisée de ce qu'on pourrait lui faire si elle dévie ne serait-ce qu'un tout petit peu. elle décide de faire profil bas pendant des années en soignant les plaies de joseph. elle fait aussi la connaissance d'alfie qui sera son premier crush avorté car elle ne peut rien faire
AOÛT 2000 ∆
départ de joseph du domicile familial, grand drame de la vie lily qui perd son seul ami.
SEPTEMBRE 2000 À JANVIER 2005 ∆
adolescente moquée de ses camarades car trop pieuse, trop propre, trop bonne élève, trop croyante, elle subit un harcèlement dingue mais elle prie tous les soirs pour la rédemption de ses camarades
MAI 2005 ∆
rencontre avec joshua, le visage d'un ange, la personnalité d'un diable. tout le monde l'adore à l'église mais personne ne sait qui se cache réellement derrière cette peau lisse. un vil serpent. une histoire d'amour qui débute et qui dure pendant plusieurs années. l'amour, le premier, les premiers émois, la beauté.
DÉCEMBRE 2010 ∆
le plus beau jour de sa vie. elle se marie à joshua devant les partisans de la paroisse, elle pleure, elle est joyeuse. elle vient obtient son diplôme de pharmacienne. elle ne sait pas encore ce qui l'attend.
OCTOBRE 2011 ∆
elle tombe enceinte. elle porte la vie. elle est tout sourire quand elle l'annonce à joshua et... la descente aux enfers commence à ce moment là. elle commence à subir les violences de son mari, toutes plus forts les unes que les autres.
FÉVRIER 2012 ∆
les coups de trop, elle perd son enfant au bout de quatre mois de grossesse avant même de connaitre le sexe. s'en suivre sa plus douloureuse expérience, elle n'est plus que le reflet d'elle-même.
ENTRE 2012 ET 2017 ∆
le viol conjugal n'est pas dans son vocabulaire, c'est juste une femme qui fait son devoir d'épouse. tous les soirs, quand l'alcool de son mari devient trop important, elle reçoit des coups. pendant des années durant elle n'en parle à personne, elle a honte, n'ose pas. c'est Dieu qui les a unis alors pourquoi ne devrait-elle pas avoir confiance en ce que Dieu lui offre ?
JUILLET 2017 ∆
accident mortel de joshua à moto. elle joue les veuves éplorées, mais ses larmes veulent exprimer le soulagement de cette vie de coups et de viols qu'elle ne pouvait plus supporter. elle se retrouve alors veuve à trente ans.
JUIN 2018 ∆
rencontre avec sid lors d'une réunion pour familles dysfonctionnelles.
AOÛT 2018 À MAI 2019 ∆
elle nage sans grand repère dans la vie, tente des expériences nouvelles, elle est dans le noir complet, ne respire plus, se rend invisible. elle ne s'est toujours pas remis de ces années sombres avec son mari. elle garde la foi, malgré tout, elle essaie de remercier Dieu de lui avoir enlevé son époux plutôt que de le blâmer de l'avoir mis sur sa route.
MAI 2019 ∆
marie keegan, la mère de famille, tombe gravement malade suite à un cancer.
AOÛT 2019 ∆
chimiothérapie de la dernière chance, marie n'en a plus pour longtemps et c'est le dernier traitement qu'ils tentent de lui donner


L'AMIE D'ENFANCE
sur les bancs de l'église, tu étais celle qui regardait le prêtre avec passion et qui l'écoutait parler pendant des heures. mais des années plus tard, tu as pris le chemin différent, celui de l'agnosticisme et te voilà comblé. tu dévies, tu fumes et tu boies, tu t'éclates avec les hommes ou les femmes mais tu voudrais que lily s'échappe de tous ces carcans imposés à la religion. vous êtes très proches, plus que de raison.

LE COLLÈGUE DE TRAVAIL
témoin des bleues qu'elle tentait de cacher sur son corps, tu lui as pourtant répété un nombre incalculable de fois de faire quelque chose. tu es la seule personne au courant de ce qu'il te faisait subir mais tu n'oses pas en parler avec lily parce qu'elle en fait un sujet tabou. elle en devient fermée et la tension au travail est palpable. pourtant lily t'adore mais le fait qu'elle sache que tu sais la rend profondément mal à l'aise et peinée.

LE BADAUD PROFITEUR
elle a un coeur en or lily. elle vendrait son âme au diable pour t'apporter un bout de pain. tu n'as presque rien, et elle t'offre un toit en t'invitant chez elle. mais tu n'es là que pour profiter de son hospitalité et voler ce qu'il s'y trouve. malgré tout, cette relation avec le colocataire malvenu peu entrainer des situations loufoques et parfois incompréhensibles.

LE SPORTIF
elle s'est inscrite au crossfit, lily. elle essaie d'apprendre des choses nouvelles, elle veut découvrir ce sport qui choque ton corps mais elle a du mal à y arriver toute seule. tu es la pour l'aider et la guider, lui apprendre les bases et lui permettre de lâcher prise sur le monde en général.

LE FLIC
tu as toujours trouvé ça louche, cet accident de moto que le mari de lily avait eu. joshua était connu pour être un bon pilote, mais ta cible numéro uno, c'est lily. tu as des doutes sur son innocence et tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour le prouver.

LE SPORTIF
elle s'est inscrite au crossfit, lily. elle essaie d'apprendre des choses nouvelles, elle veut découvrir ce sport qui choque ton corps mais elle a du mal à y arriver toute seule. tu es la pour l'aider et la guider, lui apprendre les bases et lui permettre de lâcher prise sur le monde en général.

L'ACCOMPAGNANT/LE MALADE
la mère de lily est malade. elle l'accompagne tous les deux jours à sa chimiothérapie. tu es toi-même malade ou tu accompagnes un malade et devant la machine à café pendant une pause émotionnelle, tu vois une lily en proie à un moment de doute intense. vous allez apprendre à vous connaitre ici..