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 Atticus

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Date d'inscription : 17/10/2019

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MessageSujet: Atticus   Atticus EmptyVen 18 Oct - 9:24

(1.) Voilà que le monde entier s’éteint dans les cris stridents d’une femme solitaire. Elle détruit chaque morceau de tissu, elle s’ouvre la lèvre inférieure plantant ses canines, étouffant le son de sa voix qu’elle se veut faible, mais c’est sur ce petit matelas défoncé au rhum et aux cendres qu’elle met au monde l’enfant d’une acte de barbarie innommable. Elle laisse tomber ses bras le long de son corps, lourd d’avoir tant forcé, tout donné pour pouvoir sortir cet enfant sain et sauf. Abandonné des siens, père, mère, frère, elle se trouvait dans l’impasse d’une ruelle, entre des murs en pierre pour protéger ce bonhomme de l’air glacial et hivernal. Alors elle écartait les bras, une perle humide qui courait sur son corps tant l’effort avait été intense et elle le serrait contre lui. Atticus. Pendant cette soirée, la jeune femme, petite étudiante aux cheveux de blé  se mettait à rire aux éclats quand le beau garçon lui plaçait un nouveau verre entre les doigts. Mais quelques minutes plus tard, la tête tournait quand elle voyait les gens se diviser… ou se doubler… ou se multiplier… Elle se plaignait à son entourage qu’elle ne respirait quasiment plus, et son petit-ami, le garçon aux yeux bleus lui proposa d’aller s’allonger, juste dans le lit à l’étage, draps de soie pour un carnage de quelques heures. Mais il n’y avait pas que lui, parce qu’elle avait le soutien de ses amis, non ? Non. Ils riaient d’elle, et comme des fantômes diaboliques qui tournaient autour d’elle, de vieilles caméras dans l’œil pour immortaliser son striptease forcé, elle tentait de se débattre dans une faiblesse non feinte, des petits non qui s’échappent de ses lèvres mais qui ne font qu’augmenter les railleries de ses bourreaux. Et combien sont-ils à passer entre ses jambes ? Deux, trois ? Quatre peut-être ? Elle a arrêté de compter quand elle a compris qu’elle était morte. Son palpitant travaillait, mais son cerveau avait décidé de ne plus comprendre, ni même de fonctionner. Adieu l’étudiante souriante et joyeuse, adieu les projets d’avenir en médecine, adieu le monde plein de sourire et d’arc-en-ciel. Aujourd’hui, elle portait en son ventre le fruit d’un viol, sans savoir que son monde allait être illuminé par l’arrivée de ce petit être teigneux et plein de rage. (2.) Fallait voir comme il était avec sa mère. Elle pleurait le soir en repensant à sa conception, et d’une voix d’enfant, lui posait des questions. « It's my dad that made you cry ? » Et les larmes coulaient d’autant plus quand elle était incapable de lui dire la vérité. « No, honey, no... Allergies... » Et il se contentait de cette réponse. Quand on a tout juste cinq ans, le monde parait bien différent de celui des adultes. Alors il hausse les épaules dans un geste nonchalant et lui caresse le bras. Et le lendemain, elle est heureuse de lui annoncer qu’elle a trouvé un troisième emploi pour payer les factures et le petit garçon, il sourit tristement. Son cerveau a intégré l’idée que l’argent faisait le bonheur et nourrissait les estomacs vides, mais il était loin de sa mère, toujours. L’aimait-elle ? Peut-être que oui. Peut-être qu’elle ne voulait plus le voir et que c’était pour ça qu’elle cumulait les emplois, sans savoir que de le regarder, cette jeune femme de vingt et un ans à peine ne voyait qu’en ses yeux le souvenir d’une soirée épouvantable. Alors il rentrait seul, le soir, de sa petite école et personne n’osait dire quoique ce soit parce qu’elle était abandonnée par sa famille, cette pauvre femme. Adolescente ? Trop jeune pour être mère en tout cas. Mais elle l’aimait, elle l’aimait au point de crever de douleur tous les soirs quand il posait des questions sur son papa, comme tous les autres camarades de classe. Elle crevait quand il pleurait le soir parce qu’il faisait des cauchemars, elle crevait tout court tant elle aimait ce petit garçon issu d’un viol collectif. Elle faisait avec, elle n’avait pas eu le choix. (3.) C’est à l’âge de onze ans que sa première cigarette se trouve entre ses lèvres. Un vice social, pour faire comme les grands, mais cette petite teigne d'Atticus ne se laisse jamais faire et il est trop craint, du haut de son jeune âge. Il prend de l’importance, ils ont peur, ces trous du cul. Ils craignent toujours le gamin du bout de la rue, celui qui frappe et qui insulte. Au début, les grands en riaient pare que c’était qu’un con d’enfant qui jouait les caïds. Mais la rage d'Atticus a pris une autre couleur quand à neuf ans, il éclatait une pierre aux pointes charnues sur le crâne d’un camarade de classe qui avait tenté de trop rire de ses mauvais résultats scolaires. Plus personne ne l’emmerdait, après. Alors il vivait dans la crainte. Pas celle des autres, mais celle de lui-même. Il faisait avec. Pas le choix. Quelques années plus tard, à l’aube de ses dix-huit ans et que les cours avaient été séché bien trop de fois, il marchait dans la rue les mains dans les poches, un bonnet sur la tête, une clope au bec. Ridicule, pour un adolescent qui devenait de plus en plus enragé au fil des années. Les grands se moquaient de lui, parce qu’il n’avait jamais baisé, mais l’occasion ne s’était jamais présenté. C’était un peu humiliant mais à la fois, il n’avait pas l’argent de se payer une prostituée. Sa mère, il ne la voyait pas souvent. Elle n’avait jamais refait sa vie, elle travaillait toujours bien trop et avait lâché prise sur les comportements de son gamin. Mais dans cette rue, il pénétrait l’allée qui menait vers l’arrière-boutique du Bronx Brewery histoire de récolter quelques bières laissées pour compte dans une poubelle. Et puis elle était là, en train de traîner. Dans sa petite tenue toute clinquante et ses chaussures trop propres, il voyait un potentiel à son petit regard nerveux et il s’approchait d’elle pour lui parler. Et il retenait à peine son prénom, mais il comprenait qu’elle avait un rapport avec les étoiles. Star ? Moon ? Non, Sky. Oui, c’était ça. Elle s’appelait Sky. Et elle était jolie, Sky. Peut-être trop innocente, mais elle était jolie. Alors pourquoi pas ? Et les premiers mots furent ceux qui enfermeraient Sky dans une relation qui la changerait à jamais. (4.) Un, deux, trois, quatre… Il ne les comptait plus, ses tatouages. L’encre remplissait son corps pour n’en faire qu’une vulgaire feuille immaculée de noir, jamais de couleur, il se l’interdisait. Atticus ne vivait que dans la colère et la rage, et depuis petit, il avait fini par boxer dans le centre social de son quartier. Repéré par un coach, son niveau avait pris de l’ampleur pour qu’il puisse faire des championnats, et le voilà maintenant, son gabarit à la con et son visage d’ange sur un ring, en train de cogner un homme pour évacuer sa rage. Il était doué, bien trop doué. On le surnommait beast dans le milieu combatif, et ça lui allait bien. Il n’y avait que ça, qui le définissait. Il voyait toujours Sky, baisait avec elle, oubliait son propre prénom quand il lui mangeait la peau du cou. Parfois, juste parfois, il lui faisait l’amour parce qu’il en avait besoin, et peut-être que c’était une envie, mais il écrasait ces pensées en la blessant encore plus et ils finissaient par se séparer. Il voyait bien, Atticus, qu’elle se changeait, qu’elle vibrait sur une corde noire similaire à la sienne. Mais il s’en moquait, souvent. Il préférait le confort des ténèbres à l’éblouissement de la lumière et s’il l’emmenait avec elle, ça serait pour longtemps. Alors voilà quatre années longues à faire froid dans le dos. Des coups de gueule, des violences psychologiques, beaucoup de torture. Atticus, il l’aime à sa façon Sky. Difficilement, avec beaucoup de jalousie et de possessivité, mais il a appris à chercher son regard dans la foule quand il avait besoin d’être rassuré, comme un chiot à qui on ne dit pas tout, elle était son ancre qui s’amusait à se noyer pour lui rendre la pareille. Elle prenait du caractère, et lui, il la voyait s’éloigner. Mais elle voyait toujours le côté éclairci de la bête, son ciel, et elle revenait pour apaiser ses cauchemars qui ne cessaient jamais de l’emmerder.  (5.) C’était le genre de rixe à la con, qui avait démarré par de simples mots serpents échangés entre deux hommes. Lui, c’était un Ace of Spade, et Atticus, il venait d’un milieu de merde où l’argent que ce trou du cul venait de lui prendre lui aurait permis de donner à sa mère le temps de souffler un peu sur les factures. Il y avait une odeur sous ce soleil rouge qui ne présageait rien de bon, et c’était le point du jeune homme aux yeux bleus qui s’écrasait sous la mâchoire du voleur d’argent. Le sol récupérait de leur transpiration pour les coller au sable et les voilà dans une bagarre violente mais qui n’a pas de fin fatale. En soi. Le regard qu’il lance à Sky pour l’empêcher d’approcher pourrait glacer n’importe quelle âme mais elle comprend vite qu’elle ne ferait pas mieux de s’en mêler. Et il arrive à se remettre sur ses pieds pour faire face à son homme. Il a cru entendre un prénom, Andy. Rien à battre. Peut-être Anwar, il n’en savait rien. « Come and get me, son of a bitch ! » Mais ce gars, il a un couteau à la main que le protagoniste ne voit pas, et en fonçant sur lui, Atticus qui tourne sur le côté quand apparait la brillance de la lame mais qui se plante dans sa chair, laissant deux cicatrices sur son aine. Attrapé au vol, l’arme blanche se trouve entre les doigts de Beast. Et peut-être qu’il parait maigre, comme ça, à première vue, mais il a bien montré au monde que derrière l’archange se cachait le démon. Surpris, le membre de gang se sent vulnérable et c’est là qu’Atticus attaque, l’attrapant par la gorge, en enfonçant la lame entre la clavicule et la base du cou. Et s’il avait déjà vu du sang auparavant, là, il se fait inonder. Comme un vieux livre de Stephen King, il eut cette impression de se noyer sous l’hémoglobine, les pupilles dilatées sans savoir quoi penser de ce qui vient de se passer. « RUN, SKY ! YOU DON’T NEED TO BE HERE. » Fallait pas qu’elle se fasse attraper, fallait qu’elle fuit. Et lui aussi. Mais même si l’endroit était désert, il allait prendre la fuite, rapidement. (6.) Et Sky, elle s’exécute parce qu’elle n’a pas le choix et qu’Atticus ne lui laisse pas. Elle cavale pour fuir la monstruosité que venait de produire son petit ami et ce dernier prend la fuite aussi, trouver une solution, comment cacher un corps, ne pas se faire de souci, être prudent et… il est arraché à sa course bien trop rapidement, par un basané. Et son regard est lourd de sens, porteur d’une colère qu’il ne connait que trop bien et étrangement, Atticus se détend d’un coup, rapidement. Plus fort que lui, il se laisse faire et ne riposte même pas. Il sert quand même les dents et essaie de se dégager, mais le mec il aboie fort et ça effraie un peu Atticus qui n’a pas l’habitude qu’on lui résiste, c’est lui qui fait flipper les autres, jamais l’inverse. Et il explique son geste, les raisons d’arrêter ce gamin meurtrier dans sa course pour rejoindre… un gang. Les Faceless Ones. Mais Atticus, il a jamais voulu parce que c’était un solitaire, et puis l’autre, il a les mots pour le convaincre, lui assurer qu’il trouverait une famille, un but et des raisons de vivre. Ils les aideraient à développer son potentiel et à libérer la rage, et plus que tout, une loyauté et une fidélité sans faille. Sky lui revient en mémoire mais elle s’efface vite pour écouter Trey, c’est comme ça qu’il s’appelle. Il a les mots pour le convaincre et le voilà (con)vaincu. Quelques semaines plus tard, le voilà à commettre un second meurtre, plus travaillé mais toujours aussi sale. La boule au ventre, un déserteur du groupe, il fallait l’éliminer, pas plus jeune que lui, la pression dans l’estomac mais il le ferait quoiqu’il arrive. C’était sale, et c’était la première fois de sa vie qu’il tenait une arme en main, Atticus. Et il y prenait goût, le poids, la crosse, l’odeur de la poudre… il avait besoin de ça pour vivre et tenter de garder à flots le peu de chose qui lui appartenait. Comme son ciel. Un peu plus tard, ce même jour où il pensait pouvoir souffler de l’adrénaline d’un acte innommable, son jump-in eu lui sans qu’il ne s’y attende, et il prit sur lui, sous le regard inquisiteur mais pédagogue de Trey. Il lui parlait beaucoup, lui expliquait la vie à mener, les choix à prendre, les décisions à assumer, et putain, Atticus était fier. Sur son mollet, entre deux tatouages, se dessinait la marque des Faceless Ones. 2011. Membre à part entière de ce gang… cette famille, plutôt. (7.) Ce même jour de son premier meurtre, le jour de sa rencontre avec Trey en 2011, ce dernier lui avait donné une journée de réflexion. Alors Atticus s’est laissé traîner vers un endroit un peu à l’écart de la ville, une plaie ouverte sur le bras qui pissait le sang et dégueulassait son passage, et il n’avait aucune idée d’où aller. Il sentait juste de bonnes odeurs, quelques poubelles qui sentaient étrangement bon. Il n’en savait rien car il voyait trouble, le sang qui tambourinait dans son crâne appuyé sur ses globes oculaires. Il essayait alors de prendre sur lui mais le sol se dérobait sous ses pieds pour le faire chuter et le voilà dans un arrière cours où une jeune femme roule une petite cigarette pour la porter à sa bouche. Elle le voit, lui, l’homme blessé qui respire mal et elle a l’air de s’y connaitre, parce qu’elle lui vient en aide. Mais la bête a déjà perdu connaissance, il dort dans une poubelle parce que s’il s’en est plutôt bien sorti, l’autre avait frappé suffisamment fort sur son crâne pour lui offrir une belle petite commotion. Il se réveillera quelques heures plus tard, dans l’odeur du chocolat et du pain frais, un bandage autour du crâne et un pansement sur l’avant-bras, là où les veines brillent de transparence mais que ces tissus blancs cachent pour ne pas s’infecter. Et il la remercie d’un sourire faiblard pendant qu’elle le force à bouffer un gâteau, un peu sec mais à l’odeur tellement divine qu’il pourrait tourner de l’œil de plaisir. Et puis il s’entend bien, avec cette nana. Sky le tuerait. Mais elle, Madeleine ? Ouais, Madeleine. Mad. Ca va plus vite. Ils s’entendent bien, c’est tout nouveau et ça lui donne un point d’ancrage un peu différent, sans savoir que dorénavant, Madeleine serait son infirmière, son amie, son point de chute et sa dealeuse de petit beurre. (8.) Peut-être que le norvégien d’origine a envie d’explorer le monde, mais le sien, c’est son gang. Il rêve de Scandinavie mais plus fort que tout, il veut défendre sa famille, la nouvelle. Après le départ de Sky, en 2013, il a pu se raccrocher à eux, dévastant tout sur son passage, et ses frères et sœurs ont pu tempérer la bête qui menaçait de sortir à chaque fois. Ils ont su l’apprivoiser pour en faire un membre à part entière et connaissent son caractère un peu complexe par un passif salace. Lui-même ne le sait pas, mais ses comportements laissent à présager que son ADN n’est pas forcément très sain. Et quelques mois, peut-être même une année plus tard, il sent que sa rage d’avoir perdu la seule femme qu’il a aimé disparaît pour laisser place à la lassitude. Et le voilà qui enchaîne les femmes comme des objets, des femmes de tout âge, tout style, tout regard. Il s’en moque, tant qu’il se perd dans le plaisir d’un orgasme qu’il se fout de partager ou non. C’est plus facile, comme ça. C’est bien, et Trey a été un soutien moral monstrueux quand son ciel lui est tombé sur la tête. Mais maintenant qu’il se croie guéri, il peut enfin danser sous la pluie avec ses compères et respirer. Parfois, il oublie d’où il vient et il se croit à rêver d’un monde où toute sa violence se liquéfie pour brûler dans un feu de joie, et disparaît en fumée. Mais entre l’oxycodone qui est devenu la maîtresse de ses veines et la rage qui ne cesse de grandir quand sa mère continue à bosser comme une damné pour se payer un toit sur la tête, il ne cesse de se battre, sur un ring, dans la rue, dans des commissariats, partout, tant que le sang coule et se répand sur le sol ou ses poings. (9.) Pour ses vingt-cinq ans, Atticus a appris que son père n’était pas mort pendant un mission en Afghanistan, mais qu’il était bel et bien vivant. Sa mère a balancé l’information un soir d’ivresse où l’alcool lui permettait encore de se voiler la face sur la vie merdique qu’elle menait avec son fils. Pas qu’elle ne l’a pas voulu, Atticus était au courant qu’elle venait d’une famille de gens un peu riche, très mondain voire héritier, mais pas l’ombre d’une information qui s’approcherait de ses oreilles. Il avait tenté de tirer les vers du nez de sa génitrice, mais à chaque fois, une excuse après une autre empêchait les mots d’être dit, l’alcool ou la fuite, le trop-plein de travail ou l’invitation d’une amie, et il se retrouvait avec des demi-réponses. Il faisait avec, Atticus, mais ça le rongeait, il avait besoin de connaitre ses origines. Peut-être que son père aurait pu être un homme bien, peut-être que s’il avait été à ses côtés, Atticus n’aurait pas viré Beast et serait apparu comme un garçon plein de vie, joyeux, professeur de lettres, l’un de ses plus grands rêves enfouis comme un petit garçon qui cache son dessin d’astronaute sous son oreiller. Ses origines, il ne les connaîtra jamais, elles n'apparaîtront jamais dans sa biographie, il ne vivra de toute façon pas assez longtemps pour en connaitre les plus belles lignes qui brillent et qui sont cousus d’or, parce que faire partie des Faceless Ones vous offre une vie de courte durée. Le risque à prendre pour être parmi ceux qui importent et qui font avancer la grosse pomme. Il se contente alors de rester sur ses acquis, homme lambda, gardien de cimetière car il s’est prit d’amitié avec une jeune femme qui venait voir un défunt, proche d’elle. Il s’était fait passé pour l’homme à tout faire des lieux, et par son mensonge avait fini par emporter cet emploi. Les premiers jours, ce n’était que pour revoir cet ange tombé du ciel, à l’opposé de lui, trop pure et trop cristalline, mais au fur et à mesure, quand il découvrait qu’elle apaisait ses plus grandes craintes, il avait fini par croire que ce travail était une bénédiction pour aider sa mère à se délester d’un emploi quand il lui envoyait de l’argent et revoir cette poupée toutes les semaines, le mercredi après-midi, pour être exacte. (10.) Quand Sky s’est barré comme une voleuse, le laissant à l’agonie d’une possession arrachée, comme un membre déchiré, Akiko vivait le décès –meurtre- de son petit-ami. Il y a eu de la tristesse et de la peine, de la rage du côté d’Atticus, de la peine ou peut-être de la haine. C’était complexe à définir, chacun ayant sa façon bien à lui de faire le deuil d’une relation chaotique et pas du tout saine. Alors, la facilité s’est amené à eux, ils ont fini dans les draps l’un de l’autre, sans se parler, pour se réconforter. Et la peine qui s’est mué en jalousie, la colère qui s’est transformé en dépendance de l’autre et puis c’était fini, l’image de Sky qui le hantait la nuit. Il voyait Akiko, il courait entre ses reins, tout le monde était au courant de cette relation qu’ils menaient mais tout le monde fermait sa gueule parce qu’elle était trop importante pour qu’on la juge, et personne n’avait le droit de s’approcher d’elle ou Beast s’énervait, la bête grondait et il pouvait briser des côtes pour un regard trop aguicheur envers son amante. Il n’y avait pas de définition propre à ce qu’ils menaient, Atticus ne savait même pas s’il ressentait un truc dans son ventre quand il la voyait, parfois oui, parfois il était effrayé de se dire que ça ne pouvait être que de la possession typiquement masculine. Mais parfois, quand il s’endormait l’oreille sur son ventre et les bras qui enserrait sa taille, il se prenait à rêver d’un monde un peu plus féérique où l’amour et la complicité serait une facilité entre le sang, les coups et les armes.
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MessageSujet: Re: Atticus   Atticus EmptyVen 18 Oct - 9:24

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MessageSujet: Re: Atticus   Atticus EmptyVen 18 Oct - 9:24

<link rel = "stylesheet"   type = "text/css"   href = "https://www.aht.li/3412390/css-fiche-ds-pres.css" /> <link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Carrois+Gothic+SC|Rye&display=swap" rel="stylesheet">
<center><div style="padding: 8px;background-color: #E3E1E2;border: 1px solid #DEDCDD;border-radius: 3px;"><div class="presafond2"><div class="presatitre">atticus <i>beast</i> solheim</div><div class="presafeat">feat. daniel sharman </div></div>
<div class="presabloc"><center><table><td><img src="https://images2.imgbox.com/14/64/ECyOfIvU_o.png" class="presavatar"></td><td><div class="presabloc3"><div class="containerprofil" style="height:190px;"><champ1>Nom(s):</champ1> Solheim

<champ1>Prénom(s):</champ1> Atticus

<champ1>Date de naissance:</champ1> 14/02/1992

<champ1>Nationalité:</champ1> américain

<champ1>Origine:</champ1> norvégien de mère, américain de père.

<hr><champ2>Statut financier:</champ2> ZG, pauvre, riche, pas d'importance. il avait assez pour se donner un toit sur la tête et de la bouffe dans l'assiette. bien plus pauvre que riche, certes.

<champ2>Diplôme(s):</champ2> aucun. mais c'était un littéraire qui aime plonger son nez dans les bouquins, s'instruire à travers les auteurs contemporains.

<champ2>Emploi(s):</champ2> Gardien de cimetière dans le bronx.

<hr><champ1>Orientation sexuelle:</champ1> hétérosaoirse.

<champ1>État civil:</champ1> enchaîné à @"Saoirse Gallagher", la seule et l'unique. la plus belle, la plus grandiose, la plus exceptionnelle.

<champ1>Enfant(s):</champ1> jamais d'la vie.

<hr><champ2>Aspiration:</champ2> permettre aux faceless ones d'évoluer et de s'étendre dans new-york, rendre heureuse saoirse.

<champ2>Meilleure qualité:</champ2> la rage au ventre.

<champ2>Pire défaut:</champ2> la rage au ventre.

<champ2>Plus gros secret:</champ2> il n'a pas tué madeleine blanchard, il l'a laissé partir parce qu'elle lui a donné des informations concernant jay jones</div></div></td><td><div class="surnomv9">BEAST</div></td></table></center></div>
<div class="presabloc"><div class="tab-frame"><div class="tab-inputs"><div class="tab-button tab-active" id="tab1">Un peu de toi</div><div class="tab-button" id="tab2">☾ Confessions ☽</div><div class="tab-button" id="tab3">Ton appartenance</div></div>
<div class="tab-content"><div class="tab"><i></u></i>

<champ>FAMILLE</champ>
<it>Comment s'appellent tes parents ? As-tu des frères et sœurs ? Comment est ta relation avec eux ? As-tu quelques anecdotes à raconter à leur sujet ?</it> Sa mère s'appelle Joséphine Solheim et Peter Kamprad. Il a deux soeurs, Bryséis Kamprad et Aimée Kamprad du côté paternel. Atticus tente d'aider sa mère qui a plusieurs boulots pour payer son loyer et il ne regarde pas son père, ni le cotoie. Il entretient une vraie relation fusionnelle avec sa soeur Bryséis et ne souhaiterait pas qu'Aimée vienne gâcher ce tableau.

<champ>SANTÉ</champ>
<it>As-tu une ou des phobie(s) ? Des allergies ? As-tu déjà eu une opération chirurgicale ? As-tu des problèmes de santé, mineurs ou majeurs ?</it> Aucune phobie. Il n'est pas à l'aise avec les bestioles sans patte comme les serpents mais rien de fou. Il n'a aucune allergie, a subi une opération il y a quelques mois suite au Dare pour extraction d'une balle dans l'épaule. Atticus n'a aucun problème de santé majeur.

<champ>PRÉFÉRENCES</champ>
<it>Y'a-t-il des choses qui te stimulent plus que d'autres ? Ou qui au contraire te rebutent ? As-tu des rêves, des ambitions spécifiques ? Quelles activités aimes-tu ? </it> L'appel du sang ? Atticus est un violent qui adore respirer cette odeur de fer quand il éclate un crâne contre le goudron. C'est pour ça qu'il adore American History X. Pour cette scène de début. Il adore lire tout particulièrement mais ça, très peu de personne le savent. Il boxe depuis longtemps, il essaie de reprendre doucement après la balle mais c'est compliqué.

<champ>NYCOMMUNITY</champ>
<it>Es-tu du genre à beaucoup aller sur les réseaux sociaux ? Lis-tu les rumeurs sur les gens ? Suis-tu les profils des gens que tu aimes bien ? As-tu peur d'être affiché par Hush Hush ? Es-tu du genre à écrire des rumeurs sur les autres ? (rappel : instagram, twitter etc n'existent plus, seul NYC et ses applications (meet, truth, chat) sont présents.</it> De temps en temps, il commente Atticus ou poste un truc mais c'est très rare. Tant que ses activités illégales ne sont pas explicitement affiché, il s'en moque un peu.</div><div class="tab"><i></i>

<champ>CONFESSION 1 :</champ> Il a <it>besoin</it> de sang. C'est vital. Il pourrait tuer un homme par jour qu'il se regarderait toujours dans un miroir. C'est un pitbull, Atticus. Taper d'abord, réfléchir après. Il s'en moque, de tout ça, il veut juste que ça soit violent, lent, douloureux.

<champ>CONFESSION 2 :</champ> Il a un côté très niais et romantique quand il s'agit de sa nana. Il essaie de faire l'homme fort devant les autres mais dans l'intimité, il serait capable de lui chanter des sérénades et de lui faire des papouilles. Rien à voir avec l'homme de la confession n°1.

<champ>CONFESSION 3 :</champ> C'est un accro à l'oxycodone depuis des années. Il n'arrive toujours pas à s'en passer.
</div><div class="tab"><i></i>
<hr>
<div class="presacita">Zero Gravity</div>
<champ1> qu'as-tu fait pour te retrouver dans les bas-fonds de la société ?</champ1>
sa mère est issue d'un viol collectif, rejeté par sa famille, complexe de trouver sa place dans une société qui vous jette avant même de naitre. les faceless one ont été le salut d'atticus.

<champ2> comptes-tu gravir les échelons, ou es-tu satisfait de ton train de vie ?</champ2>
il est très bien là où il est. s'il peut gagner + de fric, il le fera mais en attendant, son statut de gardien de cimetière lui va parfaitement.

<champ1> quelle est ta vision de la société actuelle ?</champ1>
il fait partie de ceux qui la réfute complètement et qui souhaite la modeler à sa manière. alors à son échelle, il s'en occupe.

<champ2> as-tu des limites ? si oui, quelles sont-elles ?</champ2>
aucune.

<champ1> te considères-tu comme respectable ou à éviter ?</champ1>
oh, complètement à éviter.

<champ2> quel est le groupe envers lequel tu as le plus d'à-priori ?</champ2>
Ace of Spade.

<hr>
<div class="presacita">FACELESS ONE</div>
<champ1> Depuis quand es-tu membre du gang ? </champ1>
12/01/2011

<champ2> Comment te surnomme-t-on dans ton gang ? </champ2>
beast, il a l'air menu, vu comme ça, mais putain il tape fort atticus. champion de boxe, plusieurs médailles et coupes à son actif, ses poings sont une arme et la rage qu'il fait naître dans son ventre à chaque fois, ce regard noir alors qu'il possède une tête d'ange le rend complètement dingue.

<champ1> En quoi consistait ton initiation ?</champ1>
initiation à deux vitesses, atticus a tué un homme sans faire exprès et c'est trevon qui l'a repéré, un membre actuel des faceless one, plus discret. mais ce meurtre leur était utile. ensuite, il y a eu le jumpin où il a fini plusieurs jours dans les vapes et le marquage du tatouage ONE sur le mollet.

<champ2> A quoi donnes-tu la priorité dans ta vie ?</champ2>
à l'expansion des faceless one dans newy-york pour qu'ils assiègent un pouvoir qu'ils n'ont jamais eu auparavant. longtemps considéré comme les parias, ils arrivent en force. et plus féroce.

<champ1> Considères-tu la femme égale à l'homme ?</champ1>
à armes égales, la relation qu'il entretenait avec l'une des membres de son groupe le conforte dans l'idée que chaque femme, ou du moins chaque femme FO sont au même niveau que lui. c'est l'ancienneté qu'il respecte bien plus que le sexe ou le genre.

<champ2> As-tu conscience des dangers qui menacent ta vie ?</champ2>
pleinement, il y fait face tous les jours.

<champ1> Respectes-tu la hiérarchie de ton gang ?</champ1>
je suis la hiérarchie.

<champ> HJ : As-tu conscience que si ton personnage agit contre l'intérêt de son gang, sa vie sera fortement menacée, voire il sera tué ?</champ>
j'ai l'habitude guys, j'suis la première à être prête à perdre atticus pour un truc qui s'passe ingame. (pas tout d'suite, vous m'aimez hein ?)

</div></div></div></div>
<div class="presacita">hell's not too far</div>
<div class="presabloc2"><champ>(1.)</champ> Voilà que le monde entier s’éteint dans les cris stridents d’une femme solitaire. Elle détruit chaque morceau de tissu, elle s’ouvre la lèvre inférieure plantant ses canines, étouffant le son de sa voix qu’elle se veut faible, mais c’est sur ce petit matelas défoncé au rhum et aux cendres qu’elle met au monde l’enfant d’une acte de barbarie innommable. Elle laisse tomber ses bras le long de son corps, lourd d’avoir tant forcé, tout donné pour pouvoir sortir cet enfant sain et sauf. Abandonné des siens, père, mère, frère, elle se trouvait dans l’impasse d’une ruelle, entre des murs en pierre pour protéger ce bonhomme de l’air glacial et hivernal. Alors elle écartait les bras, une perle humide qui courait sur son corps tant l’effort avait été intense et elle le serrait contre lui. Atticus. Pendant cette soirée, la jeune femme, petite étudiante aux cheveux de blé  se mettait à rire aux éclats quand le beau garçon lui plaçait un nouveau verre entre les doigts. Mais quelques minutes plus tard, la tête tournait quand elle voyait les gens se diviser… ou se doubler… ou se multiplier… Elle se plaignait à son entourage qu’elle ne respirait quasiment plus, et son petit-ami, le garçon aux yeux bleus lui proposa d’aller s’allonger, juste dans le lit à l’étage, draps de soie pour un carnage de quelques heures. Mais il n’y avait pas que lui, parce qu’elle avait le soutien de ses amis, non ? Non. Ils riaient d’elle, et comme des fantômes diaboliques qui tournaient autour d’elle, de vieilles caméras dans l’œil pour immortaliser son striptease forcé, elle tentait de se débattre dans une faiblesse non feinte, des petits non qui s’échappent de ses lèvres mais qui ne font qu’augmenter les railleries de ses bourreaux. Et combien sont-ils à passer entre ses jambes ? Deux, trois ? Quatre peut-être ? Elle a arrêté de compter quand elle a compris qu’elle était morte. Son palpitant travaillait, mais son cerveau avait décidé de ne plus comprendre, ni même de fonctionner. Adieu l’étudiante souriante et joyeuse, adieu les projets d’avenir en médecine, adieu le monde plein de sourire et d’arc-en-ciel. Aujourd’hui, elle portait en son ventre le fruit d’un viol, sans savoir que son monde allait être illuminé par l’arrivée de ce petit être teigneux et plein de rage. <champ>(2.)</champ> Fallait voir comme il était avec sa mère. Elle pleurait le soir en repensant à sa conception, et d’une voix d’enfant, lui posait des questions. « It's my dad that made you cry ? » Et les larmes coulaient d’autant plus quand elle était incapable de lui dire la vérité. « No, honey, no... Allergies... » Et il se contentait de cette réponse. Quand on a tout juste cinq ans, le monde parait bien différent de celui des adultes. Alors il hausse les épaules dans un geste nonchalant et lui caresse le bras. Et le lendemain, elle est heureuse de lui annoncer qu’elle a trouvé un troisième emploi pour payer les factures et le petit garçon, il sourit tristement. Son cerveau a intégré l’idée que l’argent faisait le bonheur et nourrissait les estomacs vides, mais il était loin de sa mère, toujours. L’aimait-elle ? Peut-être que oui. Peut-être qu’elle ne voulait plus le voir et que c’était pour ça qu’elle cumulait les emplois, sans savoir que de le regarder, cette jeune femme de vingt et un ans à peine ne voyait qu’en ses yeux le souvenir d’une soirée épouvantable. Alors il rentrait seul, le soir, de sa petite école et personne n’osait dire quoique ce soit parce qu’elle était abandonnée par sa famille, cette pauvre femme. Adolescente ? Trop jeune pour être mère en tout cas. Mais elle l’aimait, elle l’aimait au point de crever de douleur tous les soirs quand il posait des questions sur son papa, comme tous les autres camarades de classe. Elle crevait quand il pleurait le soir parce qu’il faisait des cauchemars, elle crevait tout court tant elle aimait ce petit garçon issu d’un viol collectif. Elle faisait avec, elle n’avait pas eu le choix. <champ>(3.)</champ> C’est à l’âge de onze ans que sa première cigarette se trouve entre ses lèvres. Un vice social, pour faire comme les grands, mais cette petite teigne d'Atticus ne se laisse jamais faire et il est trop craint, du haut de son jeune âge. Il prend de l’importance, ils ont peur, ces trous du cul. Ils craignent toujours le gamin du bout de la rue, celui qui frappe et qui insulte. Au début, les grands en riaient pare que c’était qu’un con d’enfant qui jouait les caïds. Mais la rage d'Atticus a pris une autre couleur quand à neuf ans, il éclatait une pierre aux pointes charnues sur le crâne d’un camarade de classe qui avait tenté de trop rire de ses mauvais résultats scolaires. Plus personne ne l’emmerdait, après. Alors il vivait dans la crainte. Pas celle des autres, mais celle de lui-même. Il faisait avec. Pas le choix. Quelques années plus tard, à l’aube de ses dix-huit ans et que les cours avaient été séché bien trop de fois, il marchait dans la rue les mains dans les poches, un bonnet sur la tête, une clope au bec. Ridicule, pour un adolescent qui devenait de plus en plus enragé au fil des années. Les grands se moquaient de lui, parce qu’il n’avait jamais baisé, mais l’occasion ne s’était jamais présenté. C’était un peu humiliant mais à la fois, il n’avait pas l’argent de se payer une prostituée. Sa mère, il ne la voyait pas souvent. Elle n’avait jamais refait sa vie, elle travaillait toujours bien trop et avait lâché prise sur les comportements de son gamin. Mais dans cette rue, il pénétrait l’allée qui menait vers l’arrière-boutique du Bronx Brewery histoire de récolter quelques bières laissées pour compte dans une poubelle. Et puis elle était là, en train de traîner. Dans sa petite tenue toute clinquante et ses chaussures trop propres, il voyait un potentiel à son petit regard nerveux et il s’approchait d’elle pour lui parler. Et il retenait à peine son prénom, mais il comprenait qu’elle avait un rapport avec les étoiles. Star ? Moon ? Non, Sky. Oui, c’était ça. Elle s’appelait Sky. Et elle était jolie, Sky. Peut-être trop innocente, mais elle était jolie. Alors pourquoi pas ? Et les premiers mots furent ceux qui enfermeraient Sky dans une relation qui la changerait à jamais. <champ>(4.)</champ> Un, deux, trois, quatre… Il ne les comptait plus, ses tatouages. L’encre remplissait son corps pour n’en faire qu’une vulgaire feuille immaculée de noir, jamais de couleur, il se l’interdisait. Atticus ne vivait que dans la colère et la rage, et depuis petit, il avait fini par boxer dans le centre social de son quartier. Repéré par un coach, son niveau avait pris de l’ampleur pour qu’il puisse faire des championnats, et le voilà maintenant, son gabarit à la con et son visage d’ange sur un ring, en train de cogner un homme pour évacuer sa rage. Il était doué, bien trop doué. On le surnommait beast dans le milieu combatif, et ça lui allait bien. Il n’y avait que ça, qui le définissait. Il voyait toujours Sky, baisait avec elle, oubliait son propre prénom quand il lui mangeait la peau du cou. Parfois, juste parfois, il lui faisait l’amour parce qu’il en avait besoin, et peut-être que c’était une envie, mais il écrasait ces pensées en la blessant encore plus et ils finissaient par se séparer. Il voyait bien, Atticus, qu’elle se changeait, qu’elle vibrait sur une corde noire similaire à la sienne. Mais il s’en moquait, souvent. Il préférait le confort des ténèbres à l’éblouissement de la lumière et s’il l’emmenait avec elle, ça serait pour longtemps. Alors voilà quatre années longues à faire froid dans le dos. Des coups de gueule, des violences psychologiques, beaucoup de torture. Atticus, il l’aime à sa façon Sky. Difficilement, avec beaucoup de jalousie et de possessivité, mais il a appris à chercher son regard dans la foule quand il avait besoin d’être rassuré, comme un chiot à qui on ne dit pas tout, elle était son ancre qui s’amusait à se noyer pour lui rendre la pareille. Elle prenait du caractère, et lui, il la voyait s’éloigner. Mais elle voyait toujours le côté éclairci de la bête, son ciel, et elle revenait pour apaiser ses cauchemars qui ne cessaient jamais de l’emmerder.  <champ>(5.)</champ> C’était le genre de rixe à la con, qui avait démarré par de simples mots serpents échangés entre deux hommes. Lui, c’était un Ace of Spade, et Atticus, il venait d’un milieu de merde où l’argent que ce trou du cul venait de lui prendre lui aurait permis de donner à sa mère le temps de souffler un peu sur les factures. Il y avait une odeur sous ce soleil rouge qui ne présageait rien de bon, et c’était le point du jeune homme aux yeux bleus qui s’écrasait sous la mâchoire du voleur d’argent. Le sol récupérait de leur transpiration pour les coller au sable et les voilà dans une bagarre violente mais qui n’a pas de fin fatale. En soi. Le regard qu’il lance à Sky pour l’empêcher d’approcher pourrait glacer n’importe quelle âme mais elle comprend vite qu’elle ne ferait pas mieux de s’en mêler. Et il arrive à se remettre sur ses pieds pour faire face à son homme. Il a cru entendre un prénom, Andy. Rien à battre. Peut-être Anwar, il n’en savait rien. « Come and get me, son of a bitch ! » Mais ce gars, il a un couteau à la main que le protagoniste ne voit pas, et en fonçant sur lui, Atticus qui tourne sur le côté quand apparait la brillance de la lame mais qui se plante dans sa chair, laissant deux cicatrices sur son aine. Attrapé au vol, l’arme blanche se trouve entre les doigts de Beast. Et peut-être qu’il parait maigre, comme ça, à première vue, mais il a bien montré au monde que derrière l’archange se cachait le démon. Surpris, le membre de gang se sent vulnérable et c’est là qu’Atticus attaque, l’attrapant par la gorge, en enfonçant la lame entre la clavicule et la base du cou. Et s’il avait déjà vu du sang auparavant, là, il se fait inonder. Comme un vieux livre de Stephen King, il eut cette impression de se noyer sous l’hémoglobine, les pupilles dilatées sans savoir quoi penser de ce qui vient de se passer. « RUN, SKY ! YOU DON’T NEED TO BE HERE. » Fallait pas qu’elle se fasse attraper, fallait qu’elle fuit. Et lui aussi. Mais même si l’endroit était désert, il allait prendre la fuite, rapidement. <champ>(6.)</champ> Et Sky, elle s’exécute parce qu’elle n’a pas le choix et qu’Atticus ne lui laisse pas. Elle cavale pour fuir la monstruosité que venait de produire son petit ami et ce dernier prend la fuite aussi, trouver une solution, comment cacher un corps, ne pas se faire de souci, être prudent et… il est arraché à sa course bien trop rapidement, par un basané. Et son regard est lourd de sens, porteur d’une colère qu’il ne connait que trop bien et étrangement, Atticus se détend d’un coup, rapidement. Plus fort que lui, il se laisse faire et ne riposte même pas. Il sert quand même les dents et essaie de se dégager, mais le mec il aboie fort et ça effraie un peu Atticus qui n’a pas l’habitude qu’on lui résiste, c’est lui qui fait flipper les autres, jamais l’inverse. Et il explique son geste, les raisons d’arrêter ce gamin meurtrier dans sa course pour rejoindre… un gang. Les Faceless Ones. Mais Atticus, il a jamais voulu parce que c’était un solitaire, et puis l’autre, il a les mots pour le convaincre, lui assurer qu’il trouverait une famille, un but et des raisons de vivre. Ils les aideraient à développer son potentiel et à libérer la rage, et plus que tout, une loyauté et une fidélité sans faille. Sky lui revient en mémoire mais elle s’efface vite pour écouter Trey, c’est comme ça qu’il s’appelle. Il a les mots pour le convaincre et le voilà (con)vaincu. Quelques semaines plus tard, le voilà à commettre un second meurtre, plus travaillé mais toujours aussi sale. La boule au ventre, un déserteur du groupe, il fallait l’éliminer, pas plus jeune que lui, la pression dans l’estomac mais il le ferait quoiqu’il arrive. C’était sale, et c’était la première fois de sa vie qu’il tenait une arme en main, Atticus. Et il y prenait goût, le poids, la crosse, l’odeur de la poudre… il avait besoin de ça pour vivre et tenter de garder à flots le peu de chose qui lui appartenait. Comme son ciel. Un peu plus tard, ce même jour où il pensait pouvoir souffler de l’adrénaline d’un acte innommable, son jump-in eu lui sans qu’il ne s’y attende, et il prit sur lui, sous le regard inquisiteur mais pédagogue de Trey. Il lui parlait beaucoup, lui expliquait la vie à mener, les choix à prendre, les décisions à assumer, et putain, Atticus était fier. Sur son mollet, entre deux tatouages, se dessinait la marque des Faceless Ones. 2011. Membre à part entière de ce gang… cette famille, plutôt. <champ>(7.)</champ> Ce même jour de son premier meurtre, le jour de sa rencontre avec Trey en 2011, ce dernier lui avait donné une journée de réflexion. Alors Atticus s’est laissé traîner vers un endroit un peu à l’écart de la ville, une plaie ouverte sur le bras qui pissait le sang et dégueulassait son passage, et il n’avait aucune idée d’où aller. Il sentait juste de bonnes odeurs, quelques poubelles qui sentaient étrangement bon. Il n’en savait rien car il voyait trouble, le sang qui tambourinait dans son crâne appuyé sur ses globes oculaires. Il essayait alors de prendre sur lui mais le sol se dérobait sous ses pieds pour le faire chuter et le voilà dans un arrière cours où une jeune femme roule une petite cigarette pour la porter à sa bouche. Elle le voit, lui, l’homme blessé qui respire mal et elle a l’air de s’y connaitre, parce qu’elle lui vient en aide. Mais la bête a déjà perdu connaissance, il dort dans une poubelle parce que s’il s’en est plutôt bien sorti, l’autre avait frappé suffisamment fort sur son crâne pour lui offrir une belle petite commotion. Il se réveillera quelques heures plus tard, dans l’odeur du chocolat et du pain frais, un bandage autour du crâne et un pansement sur l’avant-bras, là où les veines brillent de transparence mais que ces tissus blancs cachent pour ne pas s’infecter. Et il la remercie d’un sourire faiblard pendant qu’elle le force à bouffer un gâteau, un peu sec mais à l’odeur tellement divine qu’il pourrait tourner de l’œil de plaisir. Et puis il s’entend bien, avec cette nana. Sky le tuerait. Mais elle, Madeleine ? Ouais, Madeleine. Mad. Ca va plus vite. Ils s’entendent bien, c’est tout nouveau et ça lui donne un point d’ancrage un peu différent, sans savoir que dorénavant, Madeleine serait son infirmière, son amie, son point de chute et sa dealeuse de petit beurre. <champ>(8.)</champ> Peut-être que le norvégien d’origine a envie d’explorer le monde, mais le sien, c’est son gang. Il rêve de Scandinavie mais plus fort que tout, il veut défendre sa famille, la nouvelle. Après le départ de Sky, en 2013, il a pu se raccrocher à eux, dévastant tout sur son passage, et ses frères et sœurs ont pu tempérer la bête qui menaçait de sortir à chaque fois. Ils ont su l’apprivoiser pour en faire un membre à part entière et connaissent son caractère un peu complexe par un passif salace. Lui-même ne le sait pas, mais ses comportements laissent à présager que son ADN n’est pas forcément très sain. Et quelques mois, peut-être même une année plus tard, il sent que sa rage d’avoir perdu la seule femme qu’il a aimé disparaît pour laisser place à la lassitude. Et le voilà qui enchaîne les femmes comme des objets, des femmes de tout âge, tout style, tout regard. Il s’en moque, tant qu’il se perd dans le plaisir d’un orgasme qu’il se fout de partager ou non. C’est plus facile, comme ça. C’est bien, et Trey a été un soutien moral monstrueux quand son ciel lui est tombé sur la tête. Mais maintenant qu’il se croie guéri, il peut enfin danser sous la pluie avec ses compères et respirer. Parfois, il oublie d’où il vient et il se croit à rêver d’un monde où toute sa violence se liquéfie pour brûler dans un feu de joie, et disparaît en fumée. Mais entre l’oxycodone qui est devenu la maîtresse de ses veines et la rage qui ne cesse de grandir quand sa mère continue à bosser comme une damné pour se payer un toit sur la tête, il ne cesse de se battre, sur un ring, dans la rue, dans des commissariats, partout, tant que le sang coule et se répand sur le sol ou ses poings. <champ>(9.)</champ> Pour ses vingt-cinq ans, Atticus a appris que son père n’était pas mort pendant un mission en Afghanistan, mais qu’il était bel et bien vivant. Sa mère a balancé l’information un soir d’ivresse où l’alcool lui permettait encore de se voiler la face sur la vie merdique qu’elle menait avec son fils. Pas qu’elle ne l’a pas voulu, Atticus était au courant qu’elle venait d’une famille de gens un peu riche, très mondain voire héritier, mais pas l’ombre d’une information qui s’approcherait de ses oreilles. Il avait tenté de tirer les vers du nez de sa génitrice, mais à chaque fois, une excuse après une autre empêchait les mots d’être dit, l’alcool ou la fuite, le trop-plein de travail ou l’invitation d’une amie, et il se retrouvait avec des demi-réponses. Il faisait avec, Atticus, mais ça le rongeait, il avait besoin de connaitre ses origines. Peut-être que son père aurait pu être un homme bien, peut-être que s’il avait été à ses côtés, Atticus n’aurait pas viré Beast et serait apparu comme un garçon plein de vie, joyeux, professeur de lettres, l’un de ses plus grands rêves enfouis comme un petit garçon qui cache son dessin d’astronaute sous son oreiller. Ses origines, il ne les connaîtra jamais, elles n'apparaîtront jamais dans sa biographie, il ne vivra de toute façon pas assez longtemps pour en connaitre les plus belles lignes qui brillent et qui sont cousus d’or, parce que faire partie des Faceless Ones vous offre une vie de courte durée. Le risque à prendre pour être parmi ceux qui importent et qui font avancer la grosse pomme. Il se contente alors de rester sur ses acquis, homme lambda, gardien de cimetière car il s’est prit d’amitié avec une jeune femme qui venait voir un défunt, proche d’elle. Il s’était fait passé pour l’homme à tout faire des lieux, et par son mensonge avait fini par emporter cet emploi. Les premiers jours, ce n’était que pour revoir cet ange tombé du ciel, à l’opposé de lui, trop pure et trop cristalline, mais au fur et à mesure, quand il découvrait qu’elle apaisait ses plus grandes craintes, il avait fini par croire que ce travail était une bénédiction pour aider sa mère à se délester d’un emploi quand il lui envoyait de l’argent et revoir cette poupée toutes les semaines, le mercredi après-midi, pour être exacte. <champ>(10.)</champ> Quand Sky s’est barré comme une voleuse, le laissant à l’agonie d’une possession arrachée, comme un membre déchiré, Akiko vivait le décès –meurtre- de son petit-ami. Il y a eu de la tristesse et de la peine, de la rage du côté d’Atticus, de la peine ou peut-être de la haine. C’était complexe à définir, chacun ayant sa façon bien à lui de faire le deuil d’une relation chaotique et pas du tout saine. Alors, la facilité s’est amené à eux, ils ont fini dans les draps l’un de l’autre, sans se parler, pour se réconforter. Et la peine qui s’est mué en jalousie, la colère qui s’est transformé en dépendance de l’autre et puis c’était fini, l’image de Sky qui le hantait la nuit. Il voyait Akiko, il courait entre ses reins, tout le monde était au courant de cette relation qu’ils menaient mais tout le monde fermait sa gueule parce qu’elle était trop importante pour qu’on la juge, et personne n’avait le droit de s’approcher d’elle ou Beast s’énervait, la bête grondait et il pouvait briser des côtes pour un regard trop aguicheur envers son amante. Il n’y avait pas de définition propre à ce qu’ils menaient, Atticus ne savait même pas s’il ressentait un truc dans son ventre quand il la voyait, parfois oui, parfois il était effrayé de se dire que ça ne pouvait être que de la possession typiquement masculine. Mais parfois, quand il s’endormait l’oreille sur son ventre et les bras qui enserrait sa taille, il se prenait à rêver d’un monde un peu plus féérique où l’amour et la complicité serait une facilité entre le sang, les coups et les armes. <champ>(11.)</champ> Aujourd'hui, Atticus est chef des Faceless Ones et est un homme en couple avec la belle et douce @"Saoirse Gallagher". Il a des projets à mener à bien pour les Faceless Ones et souhaite les voir s'étendre plus loin, plus haut encore.
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<div class="presabloc2"><center><img src="https://data.whicdn.com/images/222061852/large.jpg" class="presicons"> <img src="https://data.whicdn.com/images/290918538/superthumb.png?t=1499003643" class="presicons2"> <img src="https://data.whicdn.com/images/219804044/superthumb.jpg?t=1453120389" class="presicons2"></div>
<span class="modelesoustitre">atticus 'beast' solheim | (c) google</span>
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<img src="https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR22HvTNOAiRxWGtgDvVJxA9wR-gJsIN7rRusmRQRy8hHqJHnU0" class="presafinicon"><champ>PRÉNOM:</champ> anaïs. <champ>ÂGE:</champ> 25 ans. <champ>PAYS: </champ> baguette. <champ>MULTICOMPTE:</champ> lisbeth swarovski. <champ>PRÉSENCE:</champ> tous les jours, un peu moins le week-end. <champ>COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM:</champ> bazzart grâce à @"olive b. shark". <champ>TES ATTENTES ENVERS DS:</champ> aucune, vous êtes perf.. <champ>COMMENTAIRE:</champ> love u.

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<center><div style="padding: 8px;background-color: #E3E1E2;border: 1px solid #DEDCDD;border-radius: 3px;"><div class="presafond2"><div class="presatitre">Ma recherche de liens</div></div><div class="liensbloc1"><center><img src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ed/Black_skull.png" class="presicons"> <img src="http://download.seaicons.com/download/i88264/icons8/ios7/icons8-ios7-holidays-mummy.ico" class="presicons2"> <img src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3f/ONE_Campaign.svg/1200px-ONE_Campaign.svg.png" class="presicons2"></div><div class="liensbloc1"><i>
<champ>la cousine norvégienne (♂/♀)</champ> Tu viens de cette famille, la famille Solheim. Tu as des origines norvégiennes et tu es un cousin, un oncle, une tante d'Atticus. Tu fais partie de ce qui ont renié Joséphine Solheim et par conséquent Atticus mais comme tu n'étais qu'un enfant, tu as juste suivi le move de tes parents.

<hr><champ>l'espion (♂/♀)</champ> Membre des Fo depuis longtemps, personne n'est au courant de cette casquette. Tu as l'air d'être une personne équilibrée, normale et bien dans tes pompes mais au fond se cache le diable qu'Atticus adore titiller. Tu es la personne qui se cache dans l'ombre quand on a besoin d'elle et d'informations x ou y.

<hr><champ>témoins, participants (♂)</champ> t'as la quarantaine bien passé, 43 ans, 45 ans peut-être, et t'étais là, lors du viol collectif de ma mère. t'as été là, t'as vu, t'as regardé, t'as laissé faire. t'étais pétrifié mais t'as vu ces horreurs, peut-être que tu connais des noms pour le père d'atticus mais t'en sais rien. récemment, t'as revu la mère d'atticus en train de faire le ménage dans le cabinet médical où t'avais rendez vous chez le médecin, t'as discuté avec elle, t'as compris qu'elle avait eu un gosse à seize ans... et ça collait avec ce moment atroce. et depuis, tu cherches à en savoir plus. mais atticus a tué toutes les personnes qui ont pratiqué le viol sur sa mère, mais toi, il ne te connait pas. tu es là pour t'excuser et réparer tes torts.</div>
<div class="presacita">le mieux est l'ennemi du bien</div></div></center>
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